[Cité] Sultanat d'At'ar Telas

Section consacrée au background officiel de l'univers de Solarune : La Melnopée.
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Airain
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[Cité] Sultanat d'At'ar Telas

Sultanat d'At'Ar Telas


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Gouvernement : Sultanat absolu héréditaire, secondé par quelques Vizirs (Ministres) , et assisté d'un conseil des Princes des grandes familles marchandes ("Les Cinq")

Dirigeants : Razad Abd El Hamid, Razad II dit "le prudent", bien connu pour ses talents de diplomate... pour le moment.

Religions :

Majeure : At'ar, Télas, Waukyne

Mineure : Sharess, Mask, Garagos, Grumbar, Akadi , Beshaba


Alignements : Loyal Neutre, Neutre, Neutre Mauvais, Chaotique Neutre, Chaotique Mauvais

Population : environ 3500 habitants à demeure, qui varient selon les étapes des quelques tribus nomades du Désert de Feu. Le désert compte quand à lui non loin de 2500 personnes dispersées en diverses tribus (dont 450 rien qu'au Sanctuaire). Le nombre d'esclaves est d'environs 250 (dont une bonne moitié rien que pour les mines des Princes Marchands). Un bon tiers de la population du désert est constituée de réfugiés de la cité d'Antalya.

Composition : Humains 90%, 5% de Félis, 1% demi-orques ; Génasis (surtout de Feu) 1% ; Autres 3% dont (elfes, nains, halfelin et autres demi...)



Histoire :

La légende raconte que le Grand Désert de L'ouest est le résultat d'une expérience du Mélnotiarque (les médisants raconte qu'elle fût ratée, mais quelle infamie, le Grand Thorgan rater une expérience? pfff!). Mais cette version fait cracher les Artésiens (et c'est notable, car garder son Eau est vital pour un Artésien!). Pour eux, mais c'est peu connu car il n'y a aucun trace écrite des Traditions des peuples du désert, ils sont les Enfants des Dunes brûlantes de Telas et des Vents Torrides d'At'Ar. Toute autre version ne mérite que de répandre le sang de l'auteur mécréant pour nourrir le sable.

Avec le temps, toutefois, certains érudits, marchands et nobles de la cité acceptent de reconnaître la vérité historique... Après tout, il suffit qu'un Artésien croise un Calimshite pour qu'il comprenne qu'il y a anguille sous roche et qu'ils ont fort probablement les mêmes origines. Ceux là acceptent alors la vérité, celle contée ailleurs en Menolpée : le désert est le résultat de la colère de Thorgan contre les elfes qui résidaient à l'ouest de la Menolpée, jadis. Les Artésiens furent tout simplement importés depuis le continent, probablement depuis le Calimsham et la Mulhorande et les déesses locales sont le résultat d'une expérience de Thorgan sur deux puissantes sibylles pour tenter de redonner un semblant de vie au désert, le Menoltiarque regrettant le résultat de sa colère sur son précieux royaume...

On dit aussi que la Grande Faille qui coupe la Cité de Feu d'Est en Ouest serait lié au cataclysme provoqué par l'élévation dans les airs de ce morceau de continent... Là encore, les études des Sages Artésiens n'apportent aucune certitude.

Le caractère fier et dominateur des hommes de cette contrée ont poussé quelques familles à s'émanciper au fur et à mesure du temps. Alors que la plupart sont rentrées dans le rang depuis l'accession au trône de la famille Abd El Hamid et la formation du Conseil des Princes, il reste quelques niches contestataires. La lignée des Ibn Hassan a souvent fait parler d'elle lors de rebellions, revendiquant son indépendance. La dernière en date a provoqué l'exécution par décapitation du patriarche Eden Ibn Hassan, le grand-père du prince actuel, et de l'allégeance sans condition de la famille pour ne pas subir le même sort...

Au fil des temps de trouble et des temps de paix, la cité a prospéré lentement en particulier à cause de sa situation géographique encaissée et son climat terrible. Elle a toujours été respectée et décriée à la fois (Tous des jaloux !). Ainsi, elle entretient des relations compliquées avec Solarune, parfois rayonnantes parfois plus sombres, sous couvert de rumeurs persistantes de contrebande de tout poil.
Mais les relations diplomatiques semblent s'être adoucies depuis la dernière guerre contre les orques, durant laquelle le Sultan s'est impliqué sans réserve au côté des solarii ! Son fils, Ali, jeune combattant à l'époque, a même été décoré avec son compagnon d'arme Arun Ibn Nadir, pour « service rendu », en toute discrétion bien sûr.




Noblesse :

Les Abd El Hamid :

Il n'y a pas de noble dans cette ville, sauf la famille du Sultan, Abd El Hamid. L'héritier du trone se nomme Ali Ibn Razad Abd El Hamid... et il a 12 frères (les sœurs ne sont pas prises en compte).


le Conseil des Princes :

Cinq familles de marchands dirigent le Conseil des Princes. La hiérarchie sociale est dictée par la richesse et la prospérité qui se mesure aux bijoux portés.
- Fayçal Ibn Nadir
- Abdul Ibn Hassan
-Norister Ibn Chassenuée
- Atoum Ibn Moussaoui
- Bilel Ibn Tariq


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Militaire :

Force(s) armée(s) :

L'Armée d'At'ar Telas pour ainsi dire n'existe pas. Tous les artésiens sont capables de se défendre l'arme à la main si besoin et les marchands les plus riches se paient les services d'un mage et de mercenaires pour se protéger ou pour protéger leurs maisons. La cité dispose en permanence de mercenaires prêts à être embauchés car les caravanes et marchands en emploient constamment.
Le Sultan dispose de sa garde personnelle, et surtout de contingent de mercenaires selon le besoin (rare) et de la possibilité de lancer une conscription dans les esclaves.

La légende raconte que la famille du Sultan dispose à volonté de l'aide divine de la Légion de Sekmeth, une sorte de cohorte de fauve-démons. On ne sait pas vraiment s'il s'agit juste d'une légende ou non. Les meilleurs sabreurs de la cité, souvent d'anciens champions des combat d'arène, sont recrutés comme gardes du corps personnels de son Immensité.


- Armée : environ 50 Gardes du Palais (dont 15 dans sa Garde Rapprochée du Sultan) ; les cinq familles princières ont aussi leurs armées propres.
- Puissance navale et aérienne : At'Ar Telas ne possède officiellement pas de flotte, mais étant donné, elle peut compter sur tout le soutien de la flotte aérienne génasi, qui possède le « Djinn des Vents » (lors de sa tournée entre Antalya et At'Ar Telas).

Défense(s) :

- Fortifications : Situé dans un immense canyon la cité n'est accessible que par les airs ou par des gorges naturelles très faciles à défendre par très peu d'hommes. De plus, profondément enfoncée dans le désert brûlant, la logistique nécessaire à une invasion par voie de terre rend la chose quasi impossible. La cité comporte des murailles internes qui finissent d'empêcher toute invasion terrestre.




Diplomatie :

At'ar Telas garde une tradition de neutralité y compris avec les hommes du désert, le commerce d'esclaves en dépend, ainsi que la circulation dans le désert et de nombreuses marchandises (épices...) qui profitent au commerce de la cité.

Solarune : Neutre
une bande de voleurs qui se prétendent marchands! Tout ce qui ce vend de suspect en Melnopée vient de là-bas! Dommage qu'ils soient si influents pour le commerce légal... Le Conseil des Eminarques mets de l'eau dans son vin depuis l'assistance apportée dans la lutte contre les orques. La Guilde du Commerce s'intéresse de plus en plus à cette zone où tout est à faire.

Antalya : Neutre
Des traîtres qui ont bien vite oublié leurs maîtres... Leur salut ne tient qu'à leur commerce d'esclaves et de denrées d'En-Bas qui nous sont indispensables... Il y a peu de contact effectif.

Celvedorian : Neutre
Une population humaine de sauvages indignes de confiance. Nous n'avons que peu de rapports avec eux et c'est pour le mieux!

Ventmithral : Neutre
N'ont pas d'avis encore tant la ville est lointaine.

Galus : Neutre
Ne se sent pas concerné car ce n'est pas un port !

Brisevent : Neutre
Pour le moment, aucun réseau commercial ou diplomatique n'est encore engagé.

Hanteplaine : Neutre
Le replis de la cité de l'Ombre sur elle-même a fortement limité le contact avec At'Ar'Telas.




Economie :

At'Ar Telas est connue pour ses épices et ses esclaves... Mais aussi pour ses marchés: il n'y a pas de "marché noir" dans cette cité. Il n'y a aucune restriction sur le commerce, ainsi dés qu'un artésien a quelque chose à vendre, il devient commerçant!
La seule restriction est que dés qu'on souhaite avoir un étal ou même déposer sa marchandise au sol, il faut payer une taxe au Sultan. De même si l'on souhaite que la garde protège des voleurs à la tire qui sont assez fréquents... si bien que la plupart préfèrent payer. (Les mauvaises langues disent que le sultan aurait ses propres voleurs!)

Tant que quelque chose peut être vendu, c'est légal de le vendre! Ainsi, de nombreux navires venant du continent s'arrêtent en premier à At'Ar Telas pour y déposer leur cargaison "illicite" avant de partir pour Solarune.

La guilde du commerce de Solarune possède un comptoir situé près du souk.


Exportations : Pierres précieuses, soieries, encens, parfum, sable (construction, verrerie...) granit, sel, Huile végétale, épices, céramique, métaux rares.

Importations : Nourriture (Fruits, légumes, viande séchée ou fumée), eau, alcools divers, armes, outils, étoffes, bois, fer, objet magique.




La Magie :

On y trouve des mages et ensorceleurs, mais dans des proportions normales comparées au continent (soit environs un centième de la population) avec une forte tendance à la pratique des magies élémentaires.

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Le Divin :

Tous les artésiens vénèrent At'ar (d'abord, car plus cruelle, sa bienveillance est une question de survie) et Telas, deux divinités élémentaires "mineures" locales. Les cultes habituels des Royaumes sont également présents.



La vie à At'Ar Telas :

Mentalité :

"La vie dans le désert est rude. Ne compte que sur toi même, ta famille et conserve ton eau comme ton propre sang. Tout ce dont tu n'as pas besoin, vends-le pour quelque chose d'utile."

Le Crime :

Tous les produits généralement interdits étant ici "légaux" il y a ici peu de rentabilité à espérer pour une organisation criminelle. Les voleurs à la tire et cambrioleurs la nuit marchands le jour, y sont toutefois assez nombreux, mais c'est un métier dangereux à At'ArTelas (surtout pour ceux voulant garder leurs mains) et aucune organisation d'envergure n'a réussi à y perdurer. Il y a toutefois quelques petites bandes "d'associés" qui font peu de vagues...

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Les femmes :

Elles sont un statut très particulier, partagé entre objet de désir et objet de respect... quand c'est sa mère ! De fait, il n'est pas rare de voir la garde fermer les yeux devant des délits contre les femmes. Une visiteuse a tout intérêt à se drapper dans une cape longue et une capuche pour ne pas attirer les envies concupiscentes.
Le viol n'est pas considéré comme un crime... Mais reste toutefois illégal! Un tel acte pouvant faire l'objet d'une lourde amende s'il est commis de manière trop visible ou si la victime n'était pas particulièrement "provocante". De plus, même si les femmes sont considérées d'un rang moins élevé, le statut social reste : ainsi, oser toucher aux cheveux de la fille d'un Prince Marchand est extrêmement risqué et passible d'une amputation peu enviable... Les prêtresses des Sibylles et les étrangères (où, en langage Artésien : potentielles clientes!) font également partie des femmes un peu plus "respectées" que la norme.


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Les cadeaux :

Il est de bon ton de ne pas fâcher son hôte quand on est convié. Ainsi, vous devez impérativement apporter un présent en remerciement de son invitation. Lui, de son coté vous accueillera avec un bout de pain salé et un dé d'eau. Veillez, cher invité, à offrir un présent en accord avec le statut social de votre hôte pour ne pas le vexer.

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Merci à Deirdre pour son énorme travail, et à tous ceux qui ont participé ! :)
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Re: [Cité] Sultanat d'At'ar Telas

Quelques Hauts Lieux :

Colisée :

Alors que le souffle torride des vents du désert trouble parfois les après-midi d'At-Ar-Telas, il est un endroit, outre les oasis, qui permet de retrouver la fraicheur, c'est le fameux "Colisée". Creusé dans la parois Sud de la Cité du Feu, il affirme dès l'entrée entourée de statues de guerriers gigantesques, sa dévotion aux armes. Tout spectateur aimant le sang, les larmes et la sueur des combattants s'y sent à merveille ! Cette propriété du Sultan offre le plaisir des combats violents, souvent mortels, dans un cadre festif. Ce Temple du Combat est un lieu prestigieux et craint tout à la fois !


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Le souk :

Dans ce désert de feu où la vie se terre aux heures les plus chaudes, elle réapparait en premier lieu au "Souk" dès que l'ardence diminue. Ce marché bariolé et bruyant où les étals les plus cosmopolites rivalisent de couleur et d'exotisme est situé au coeur de la partie sud de la Cité. Il propose aux voyageurs, entre les dromadaires qui blatèrent et les marchands qui négocient comme si leur vie en dépendait (ce qui est parfois vrai), les produits typiques de cette région hostile, que d'autres coins de de la Melnopée considèrent comme complètement illégaux !


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Marché aux esclaves :

"Elle est belle, elle est belle ma donzelle !" Voilà une formule qui peut en étonner plus d'un... Et pourtant, c'est monnaie courante dans le quartier populaire de la Cité de Feu. Le Sultan, après avoir les plus belles "pièces", hommes et femmes, se délecte des transactions d'esclaves dans ce marché hors norme et débridées qui font sa fortune. "Vous trouverez sans doute là esclave bon marché ou perle rare qui fera le bonheur de votre harem !" entendrez-vous quand vous passerez votre chemin.


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Re: [Cité] Sultanat d'At'ar Telas

Les sibylles d'At'Ar Telas

Pour connaître l'histoire d'At'Ar et de Telas, il convient de revenir sur les légendes de la Menolpée. Les versions sont nombreuses et différent, mais de toutes, celle-ci est la plus plausible, quoi qu'en disent les Artésiens.

Jadis, l'actuel désert était une immense forêt : en fait, d'est en ouest, Solarune était entourée de bois et de forêts majestueuses. Vers l'année 600, les Avariels et un puissant dracosire d'or firent l'erreur de défier le Menoltiarque, Kaloum Thorgan. Dans un accès de rage contre les elfes ailés, le tyran lança un sort monstrueux qui détruisit la forêt à l'ouest de Solarune, la transformant en un immense désert sans vie...

Quelques années plus tard, lassé de voir cette étendue sableuse inutile, l'archimage décida de prendre les choses en main : afin de redonner un peu de vie à cet endroit, il captura deux puissantes fées, des Sibylles élémentaires de l'Air et de la Terre. De telles fées sont normalement liées à un bassin élémentaire qu'elles ne peuvent quitter sans mourir. Ainsi, Kaloum usa de ses puissants pouvoirs et de ses liens avec les princes élémentaires pour modifier les deux fées : une fois son rituel terminé, le désert tout entier était devenu leur "bassin élémentaire".

A compter de cet instant, les deux fées devinrent surpuissantes sur leur nouveau territoire, étant même capables de tenir tête à l'archimage qui les avait placées là, pour peu qu'elles agissent ensembles. Peut être un effet secondaire du rituel? Ou le simple fait que leur "bassin élémentaire" soit devenu des milliers de fois plus grands que le bassin d'une sibylle normale? Encore un mystère de la Menolpée qui fait écrire les mages de la Haute Tour.

Il laissa quelques années aux fées pour redonner un peu de vie dans le désert, puis il fit immigrer (où plutôt enlever) des tribus depuis le Calimsham et la Mulhorande, obtenant ainsi des humains habitués aux régions désertiques. Il les força a signer un puissant contrat profane afin qu'ils se taisent sur leurs origines et leurs divinités : ainsi, après une seule génération, les habitants du désert avaient déjà oublié d'où ils venaient et vénéraient tous At'Ar et Telas.

Rapidement, les deux fées s'imposèrent dans le quotidien des futurs Artésiens. Telas leur offrit des richesses depuis la terre ainsi que des pierres pour bâtir leurs maisons. At'Ar, quand à elle, les motiva, leur donna un but et un mode de vie adapté à cette terre hostile. De nos jours, Kaloum n'est plus mais les deux fées sont toujours là, vénérées comme des déesses par les habitants de la cité des sables comme les protectrices de la région.
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Re: [Cité] Sultanat d'At'ar Telas

At'Ar
La Capricieuse Dansante ; la Beauté des Vents Torrides

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Statut : demi-divinité locale
Symbole: pièce d'or avec une danseuse orientale sur la face (de nombreux solar d'or en circulation ont ce symbole).
Plan natif : élémentaire de l'air
Relations : Alliée d'infortune avec Telas. S'entend bien avec Sharess, Shaudakul, Waukyne et Tymora. Sert fidèlement Akadi.
Alignement : CN
Attributions : Air, At'Ar Telas, danse, luxure, beauté, liberté, richesse, marchandage, caravanes, aventures, mirages, vents
Adorateurs : marchands, mercenaires, voleurs, aventuriers, artistes, voyageurs, Artésiens riches ou aisés
Alignement des prêtres : CN, CB, CM, N
Domaines : Air, Connaissance, Soleil, Duperie et Voyage
Arme de prédilection : deux cimeterres

Histoire :
Avant d'être capturée par Kaloum, At'Ar était originaire du Calimsham. Dès le départ, elle développa une véritable haine contre le tyran et refusa de faire ce qu'il attendait d'elle. Elle passa quelques décennies à rendre le désert encore plus hostile, le peuplant de nombreuses créatures telles que les gnolls, les troglodytes et les wyvernes. Régulièrement, elle provoquait de redoutables tempêtes de sable, torturée entre tristesse et colère...

Toutefois, elle fini par comprendre que le Menoltiarque observait le tout comme une simple expérience, totalement insensible au sort des Calimshites et Mulhorandis qu'il avait importé. De son coté, Telas faisait de son mieux pour aider les humains à survivre... La sibylle de terre s'en sortait plutôt bien, mais At'Ar comprit rapidement qu'elle ne faisait qu'assurer leur survie, sans leur donner de but : ils vivaient car il fallait vivre, mais sombraient peu à peu dans le désespoir (les historiens noteront que les agissements et créatures d'At'Ar étaient une bonne contribution à l'humeur négative des premiers Artésiens...).

At'Ar décida alors de se reprendre un peu en main et de devenir la guide spirituelle de la cité en construction. Son homologue de la terre permettait aux humains d'obtenir de nombreuses ressources précieuses tels que des métaux rares et des gemmes : des richesses peu utiles aux premiers Artésiens, mais pouvant faire une bonne base pour commercer. En tant qu'ancienne sibylle de l'air, elle dispose de puissants pouvoirs divinatoires pour guider les caravaniers et les prévenir des dangers sur les routes. En quelques années, ses conseils permirent la création d'une route commerciale relativement sûre vers Solarune. Il semblerait aussi aussi qu'elle négocia avec les génasis de l'air de la famille Brisandre pour créer une route aérienne menant même à la lointaine Antalya (assurée aujourd'hui par le célèbre Djin des Vents). Avec tout cela, At'Ar n'eut aucun mal à transformer les Artésiens en le peuple d'impitoyables marchands (voire voleurs?) qu'il est aujourd'hui.

Rapidement, At'Ar prit elle même goût au mode de vie qu'elle voulait servir comme exemple, faisant d'elle une divinité de la luxure. Afin d'encourager les humains à la suivre et leur redonner goût à la vie, elle fit en sorte de récompenser les plus audacieux, ceux qui sortaient du lot et réussissaient. Cette manière d'encourager l'audace et l'ambition s'avéra assez efficace pour faire rêver les Artésiens d'un avenir meilleur et de prouver qu'ils sont capables de réussir.

Les "récompenses" d'At'Ar prennent souvent la forme de conseils qui ne peuvent profiter qu'aux humains assez exceptionnels pour pouvoir les suivre : par exemple, la localisation d'un trésor perdu dans les canyons des wyvernes... Elle n'hésite pas aussi à offrir directement de sa personne : ainsi, les "visites" de la Belle des Vents Torrides ne manquent pas aujourd'hui encore de stimuler l'imagination des bardes, écrivains et poètes (et le "Torride" dans son surnom prend étrangement un sens moins violent!). Dans la cité des sables, l'on dit souvent d'un enfant très prometteur : "Il connaîtra la douceur des vents".



Culte :
Le clergé d'At'Ar n'a aucune hiérarchie et est surtout composé de prêtresses (généralement de véritables beautés, intelligentes et au fort caractère). Ils n'ont pas de tenue de culte particulière, si ce n'est qu'ils se doivent d'exposer leur beauté, sans hésiter à flirter avec les limites de la décence : ainsi, les prêtresses d'At'Ar font partie des rares Artésiennes qui osent exposer librement leur visage et leur corps.

Les prêtres d'At'Ar se doivent de savoir danser et se donnent en spectacle à la moindre fête ou occasion : ainsi, cette déesse ne possède pas de jour de fête particulier... En contrepartie toute occasion est bonne pour organiser des fêtes aussi somptueuses que décadentes!

Servir At'Ar est compliqué, à cause de sa nature capricieuse et assez impitoyable avec ses propres fidèles : elle n'hésite pas à priver ses derniers de leurs sorts ou à leur faire subir des châtiments, si ils font quelque chose qui ne lui plait pas. Les membres du culte doivent se débrouiller pour gagner leur propre argent et pour cela, tous les moyens sont bons (y compris monnayer les pouvoirs conférés par leur propre déesse : elle ne peut qu'être flattée de constater que certains sont prêts à payer pour cela).

La Beauté d'At'Ar

Quand les membres de son clergé vieillissent et perdent de leur beauté, At'Ar fait le point sur eux. En effet, la sibylle des vents ne tolère pas que l'on parle de ses possessions comme étant vieilles ou laides... Tout ce qui la concerne ce doit d'être majestueux, sublime et somptueux! Si elle est globalement satisfaite d'eux, elle leur confère une bénédiction, la "Beauté d'At'Ar" : elle les transforme en demi-fées des vents, ayant l'air éternellement jeunes (ce qui ne les empêche pas de souffrir des effets de la vieillesse, même si cette transformation leur fait généralement gagner plusieurs décennies d'espérance de vie). Dans le cas ou elle n'est pas vraiment satisfaite d'eux (assez rare, car cela revient à reconnaître qu'elle les avait mal choisis), elle leur retire tout simplement tout pouvoirs divins.


Les prêtres d'At'Ar prient pour recevoir leurs sorts au crépuscule, remerciant par avance At'Ar des festivités et jouissances dont ils pourront profiter pendant la nuit. Ils se multiclassent souvent en bardes, roublards, ensorceleurs, guerriers ou rôdeurs.

Dogme :
Vivez librement, utilisez votre fortune pour profiter des plaisirs de la vie. Pour parvenir à cet idéal, la fin justifie les moyens : exploitez vos forces, riez de vos faiblesses, soyez aventureux, courageux, habile en négoce et osez prendre des risques. Ceux qui sont incapables de faire cela ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes, s'ils vivent dans la misère. Aimez At'Ar et les dons qu'elle vous offre, si vous ne voulez point subir la colère des Vents Torrides.

Danseuses des Vents :
Les enfants d'At'Ar sont toutes de sublimes fées des vents, qui héritent de la beauté et du caractère de leur mère. Elles sont craintes des personnes et marchands avares ou peu fortunés : en effet, toute personne recevant les "faveurs" de l'une de ses beautés ce doit d'apporter sous peu une offrande généreuse à la déesse des vents, en guise de remerciement (et, bien entendu, refuser leurs avances est un affront et une offrande d'autant plus généreuse est alors requise pour apaiser la colère de leur mère...).


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Bien entendu, il n'est pas convenable de refuser d'offrir un vêtement ou un bijou à une danseuse des vents qui en crève d'envie : au final, il est peu surprenant qu'elles soient en secret surnommées les "voleuses d'At'Ar"!
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Re: [Cité] Sultanat d'At'ar Telas

Telas
La Gardienne du Désert ; la Mère des Dunes Brûlantes

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Statut : demi-divinité locale
Symbole: statue de femme enchaînée
Plan natif : élémentaire de terre
Relations : Alliée d'infortune avec At'Ar. S'entend bien avec Heaum, Tyr et Ilmater. Sert fidèlement Grumbar.
Alignement : LN
Attributions : At'Ar Telas, servitude, hiérarchie, pauvreté, tombes, oasis, sable
Adorateurs : serviteurs, esclaves, gardes, Artésiens pauvres
Alignement des prêtres : LN, LB, LM, N
Domaines : Terre, Connaissance, Flore, Mort et Protection
Arme de prédilection : double-lame

Histoire :
Originaire de la Mulhorande, Telas accepta rapidement le destin que lui avait choisi Kaloum et s'empressa d'assister les premiers Artésiens, qu'ils soient originaires de son pays ou de la Mulhorande. Elle creusa les sables pour faire remonter les eaux et créer des oasis, puis rendit les terres les plus fertiles possibles pour que la végétation repousse là ou elle le pouvait. Elle aida les hommes à trouver de la pierre et a fabriquer des maisons. Elle les guida vers des mines de gemmes et métaux précieux : l'on peut dire que sans cette sibylle attentionnée et travailleuse, les Artésiens n'auraient jamais survécu.

En tant qu'ancienne sibylle élémentaire de terre, At'Ar est connue pour ses prédictions funestes qui ont le malheur d'être assez justes. Toutefois, ce pouvoir divinatoire lui permit d'avertir les Artésiens de nombreux dangers. Ces prédictions firent que les Artésiens l'associèrent à une sorte de divinité des morts... Avec le temps, Telas accepta d'endosser cet aspect et organisa son culte pour assurer la gestion des défunts (chose qu'At'Ar refusait de faire de toute manière).

Telas, appréciant les choses stables et simples, elle déteste les méthodes de son homologue de l'air : elle fut toutefois contrainte d'accepter que les humains sont devenus bien plus motivés, riches et prospères grâce aux conseils de la sibylle des vents! Elle ne s'avoua toutefois pas vaincue et fit tout pour soutenir la stabilité, créant la garde d'At'Ar Telas et nommant sultan l'humain qu'elle estimait le plus sage. Encore aujourd'hui, les soldats disent souvent qu'ils servent "le sultan et Telas" : un étranger pourrait comprendre par "Telas" qu'ils parlent de la cité ou ses habitants, mais les soldats sont en réalité réellement proches du culte de la Gardienne du désert. Les Artésiens disent souvent : "Si At'Ar nous guide, Telas nous protège".

Telas est aujourd'hui reconnue comme la divinité protégeant la cité des sables et les habitants de la cité sont nombreux à la prier pour cela. Elle garanti un minimum d'ordre pour que la cité ne sombre pas dans le chaos et soit sûre face aux menaces venant du désert. Pour elle, le respect des lois et de la hiérarchie sont primordiaux, y compris en ce qui concerne l'esclavage : elle estiment qu'ils se doivent d'obéir aux Maîtres, sans pour autant cautionner la cruauté injuste ou inutile de ces derniers (toutefois, ce n'est pas aux esclaves de ce rebeller ou de régler le problème!).

C'est également sur elle que le Sultan s'appui pour diriger la cité : avec leur pouvoir, leur richesse et leur cupidité, les marchands n'auraient aucun mal à recruter assez de mercenaires pour le renverser... Mais qui prendrait le risque d'irriter cette paisible déesse? En effet, Telas est connue comme "calme et gentille", mais aussi "juste et impitoyable" quand il s'agit de châtier ceux qui défient l'ordre ou menacent sa très chère cité...


Culte :
Contrairement à At'Ar qui considère que chaque jour est une fête, Telas ne possède qu'un jour de fête lors de la première pleine lune de chaque printemps : la fête de la Première Pierre ou est célébrée la fondation de la cité des sables. Ironiquement, la fête la plus importante de la cité est donc une initiative de Telas et pas son homologue de l'air. Le culte de Telas est extrêmement bien organisé et hiérarchisé, même s'il ne fait pas la distinction entre prêtres et druides. Les rangs des membres du clergé sont les suivants :

-Serviteurs : aspirants qui servent le culte. Chaque garde de la cité est considéré comme un serviteur de Telas (tout en obéissant à leur propre hiérarchie). Telas ne choisi que très rarement des prêtres en dehors de ses Serviteurs.

-Sable Brûlant : novices ayant tout juste reçu le don de leur déesse. Ils reçoivent tous une formation pour devenir élémentalistes de la Terre.

-Rocaille Brûlante : prêtres confirmés maîtrisant les pouvoirs de la terre, assez puissants pour invoquer les fées de Telas.

-Roc Désertique : prêtres estimés assez sages et aguerris pour avoir des responsabilités et former des novices. Ils servent également de juges au sein de la cité des sables et ont une légère autorité sur les gardes de la cité. Les individus parvenant à ce rang reçoivent une bénédiction personnelle de Telas qui est similaire au don d’Éternelle Jeunesse des druides (ils cessent de vieillir et de souffrir du passage des ans, même si leur espérance de vie reste inchangée) : ainsi, rares sont les membres du clergé à paraître plus de la quarantaine.

-Gardiens des Tombes : ce rang spécial est réservé à un duo de prêtres de Telas qui ont pour rôle de s'occuper des rites et archives funéraires et des enterrements. Le duo est composé du "Roc des Tombes" (équivalent au rang de "Roc Désertique") et son apprenti que l'on nomme la "Rocaille Tombale" (équivalent au rang de Rocaille Brûlante). Si le gardien est occupé ou malade, l'apprenti prends le relais.

-La Voix des Sables : au sommet de la hiérarchie du clergé, il est directement choisi par Telas, qui n'a toujours sélectionné que des hommes pour ce rôle. Il est aussi le porte-parole de la déesse parmi les mortels : en effet, Telas ne s'exprime que très rarement en personne. En tant que tel, il est également le "juge suprême" de la cité, son autorité en matière de justice surclassant même celle du sultan (même si aucune Voix des Sables n'a eu besoin d'en arriver là).

Les prêtres de Telas prient pour recevoir leurs sorts à l'Aube, remerciant au passage leur déesse d'avoir assuré le calme durant leur sommeil. Leurs vêtements ont généralement des teintes marrons ou sablonneuses et sont davantage pratiques qu'esthétiques. Les prêtres ou druides de Telas ce multiclassent souvent en barbares, guerriers, chamans ou rôdeurs.


Dogme :
Respectez la hiérarchie et vos maîtres, servez fidèlement : la survie au prix de la liberté est préférable à la mort. Protégez la cité des sables, ses habitants et respectez les lois. Évitez le mensonge, sauf s'il est nécessaire pour assurer votre survie. Respectez les contrats, ne revenez jamais sur votre parole et vos promesses.

Servantes de la Terre : les fées de Telas sont connues pour être extrêmement utiles. Elles peuvent servir de servantes, compagnes, gardiennes et sont appréciées pour leur obéissance et leur docilité. Pour bénéficier de leur service, il suffit de ne pas être un ennemi de Telas et de lui faire une offrande.

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Alors qu'At'Ar est connue pour multiplier les amants, on ne sait pas qui sont les pères des Servantes de la Terre (à supposer qu'elles en aient!). D'après d'innombrables rumeurs, les différentes "Voix des Sables" au fil de l'histoire recevraient la parole de Telas sur l'oreiller, ce qui expliquerait pourquoi seuls des hommes ont été choisis pour diriger le culte... Le dogme de la sibylle étant contre le mensonge, la question fut forcément posée quelques fois aux différentes Voix des Sables, qui n'ont jamais confirmé cette rumeur... Mais les Artésiens auront surtout noté qu'ils ne l'ont jamais démentie!
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Battlehammer
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Re: [Cité] Sultanat d'At'ar Telas

Les Danseurs des Sibylles d'At'Ar Telas :


La cité des sables d'At'Ar Telas possède des combattants de qualité, même si la cité marchande est peu connue pour ses forces armées. Parmi eux, l'on peut noter l'existence des "Danseurs des Sibylles" un ordre de Danseurs de Guerre particulièrement redoutable. Très religieux, ils choisissent de vénérer l'une des deux divinités de la cité des sables : At'Ar ou Telas. Etrangement, les Danseurs de Telas sont presque aussi nombreux que les Danseurs d'At'Ar (qui est pourtant surnommée la "Danseuse des Vents") : d'ailleurs, les futurs Danseurs de Guerre sont généralement formés en "duo" avec un adepte de l'autre divinité, pour le coté "symbolique" des deux divinités protégeant ensemble la cité malgré leurs différents.


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La formation des Danseurs est assurée par les Danseurs eux-mêmes. En effet, quand un Danseur perd son partenaire (ou quand ils se font tout simplement trop vieux), son "but" doit être de former un nouveau duo de Danseurs (les apprentis potentiels ne manquant pas : tous, riches comme pauvres, s'accordent pour dire que c'est un honneur de voir son enfant choisi pour apprendre cet art). Les rares jumeaux de la cité ayant un minima de potentiel guerrier attirent à coup sûr l'intérêt des maîtres Danseurs, de tels enfants ayant dès la naissance une prédisposition pour cet art.

Fait très rare à Ar'Ar Telas, les adeptes de cette discipline ne sont pas du tout machistes et acceptent des femmes dans leur rang : d'ailleurs, la plupart des maîtres choisissent volontairement de former un couple de sexes différents (les Danseurs ne reconnaitront jamais officiellement le sexe comme une méthode d'entrainement pour que les apprentis deviennent encore plus "fusionnels"... Malgré cela, le fait que les maîtres "oublient" des herbes contraceptives à portée de main des jeunes et les fassent dormir dans le même lit ne dupe plus grand monde).

Pour que le duo devienne le plus efficace et fusionnel possible, les maîtres Danseurs n'hésitent pas à mettre toutes les chances de leur coté : en plus de journées interminables d'entrainement, l'un des "grands classiques" est par exemple l'isolement avec uniquement ses apprentis dans le désert (une fois qu'ils sont assez âgés et ont acquis quelques bases). Il n'est pas rare que les maîtres échangent temporairement des apprentis ou organisent des duels entre "couples" : pratiquer un art martial qu'avec une seule et unique personne n'est pas toujours bénéfique.


(NOTE HRP : Piste de Background pour la classe de prestige "Danseur de Guerre")
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